amie à la vie à la mort – Sophie ALBERT: MEDIUM

  • Accueil
  • Blog
  • amie à la vie à la mort – Sophie ALBERT: MEDIUM
05/05/2022

Une  histoire qui me tient à coeur. Celle d’une belle amitié entre une jeune fille et une vieille dame.

Mon petit ami lorsque j’avais 18 ans, avait une superbe et géniale grand mère. Depuis le temps qu’il m’en parlait, j’étais bien curieuse de la connaître.

Dans ma mémoire je revois avec précision et émotion notre première rencontre. Nous sommes allés la rejoindre dans son chalet au dessus de Grenoble. En arrivant, j’ai vu une dame agée, assise à la table de la cuisine en train d’écosser des petits pois. Elle m’a demandé le plus naturellement du monde si je voulais bien l’aider.

 En quelques minutes, je me suis sentie aussi à laise que si nous nous connaissions depuis toujours. Je ne cessais de la regarder émerveillée par la pureté de ses yeux bleus. Son regard était vif, pénétrant et emplis de compassions. J’avais le sentiment qu’elle pouvait lire en moi et cela ne me faisait pas peur bien au contraire, il émanait d’elle une telle bonté que sa présense me sécurisait et me rassurait.

Notre amitié a duré presque 7ans, même après avoir quitté son petit fils, nous avons continué a nous voir régulièrement. Nous allions déjeuner dans des bons restaurants, elle était très gourmet et moi j’ai toujours été très gourmande.

Nous parlions souvent de nos vies respectives, et malgrè nos soixente ans d’écart, nous nous comprenions.

 

Je suis allée vivre à Montpellier à la fin des années 80. Marre de Grenoble et de son climat de merde (trop froid l’hivers, trop chaud l’été). Nous avions prévu avec mon « amie » que je l’a fasse venir en vacance à Montpellier dès que je serai bien installée.

A l’automne, ce fut chose faite, je lui avais trouvé un hôtel près de chez moi, avec tout le confort necéssaire. Elle m’informa qu’elle aurait un peu de retard (nous avions pris l’habitude de nous écrire plutôt que le téléphone), car elle devait subir une petite intervention chirurgicale, mais qu’elle viendrait de suite après.

 

J’eus un mauvais préssentiment, mais, je ne voulais surtout pas en tenir compte. C ‘est ainsi avec les gens qu’on aime. Il m’est arrivé par la suite de pressentir des décés d’être proche et j’ai toujours rejeté cette sensation.

 

Une à deux semaines plus tard, la nuit, je dormais, lorsque j’entendis dans mon sommeil,: » Au revoir Denise, je m’en vais ».

Je me suis retrouvée à mis chemin entre le rêve et la réalité, et je voyais une forme blanche au dessus de mon lit. J’ai de suite reconnu mon amie. Je me souviens que je pleurais en lui disant non, ne part pas, reste encore un peu.

Et elle me répondait, c’est mon heure, tout va bien, je suis libérée, tellement légère…Ne t’inquiète pas, nous nous reverrons, et je serai là pour t’accueillir, le jour de ton départ.

 

Je me suis réveillée pour de bon, en larmes, sanglotant car, je savais que ce n’étais pas un rêve, même si mon petit ami, essayait de me consoler ainsi.

Une semaine plus tard je recevais un faire part de son décés, de la part de sa fille, qui nous savait très proche.

J’ai longtemps pleuré mon amie, même si je savais qu’elle était heureuse, et qu’elle venait dans mes rêves me le confirmer.

Encore aujourd’hui, j’ai la nostalgie de notre si belle amitié. Je me console en me disant qu’elle sera là pour moi le jour ou prendrai « des grandes vacances », comme disait l’abbé Pierre.

 

A SUIVRE……………

 

 

 

 

Posted in Blog

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *