Entre jugement et compassion – Sophie ALBERT: MEDIUM

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07/05/2022

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour

 

C’est une nouvelle catégorie, que j’ai envie de mettre en place:

 

Petites humeurs et réflexions sur ce monde, la vie, l’amour, et tout le reste.

 

 L‘envie de créer cette catégorie a germé en moi depuis quelque temps et ce matin  ( 16.09.2011), je tourne et retourne dans ma maison sans avancer sur mon travail…Et Dieu sait que j’en ai…..Mais rien à faire!!

Mon âme crie, pleure et rit, elle me dit : vas- y écris, pose toi, au lieu de penser toute seule dans ta tête, sers toi de ce magnifique outil qu’est l’ordinateur, les blogs, facebook etc..POUR CAUSER:

 

Bon alors, j’y vais…..HOULA!! Vertige de la page (d’ordinateur) blanche.

 

Hier soir, j’ai fait une conférence sur : « le stress, l’anxiété et comment parvenir à le gérer ». Une petite douzaine de personnes étaient là. Il y avait « déjà » quelques habitués. Ceux qui me suivent dans mes aventures en participant à mes ateliers, ceux qui viennent souvent à mes conférences et quelques têtes nouvelles.

Deux femmes ont particulièrement retenu mon attention.

L’une d’entre elles m’interrompait souvent, pour donner son avis, pour dire «  moi j’ai fait ci, j’ai fait ça ». C’est vrai qu’elle avait l’air de connaître beaucoup de choses sur le développement personnel.

En la voyant physiquement, son air fatigué, son sur-poids et un corps qui avait l’air de dire : « hé oui, j’en ai bavé », j’ai compris que cette femme avait beaucoup souffert, et que cette souffrance l’avait amené à travailler sur elle, à sortir de ce rôle de victime. ( elle l’a confirmé, lors de nos échanges durant la conférence).

 

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Quel courage avait cette femme. Car, travailler sur soi, lorsqu’on est déprimé, anxieux ou en interrogation, est certes peu facile, mais lorsqu’on est dans la maladie, la souffrance du corps, jour après jour, c’est encore plus dur de se battre contre cette partie de nous qui pleure, se décourage et voudrait tout lâcher tout en étant en colère contre la terre entière.

Alors oui, j’ai du respect, voire de l’admiration pour cette femme courageuse, et pour toutes celles et ceux, j’en connais tant, qui chaque jour souffrent dans leurs chairs, mais qui serrent les dents, et continuent à vivre, à sourire, à s’intéresser aux autres, et qui essaient de ne pas trop se plaindre. Qu’elles s’appellent: Pivoine, Valérie, Inès, Clara, et tant d’autres…..

 

Alors la deuxième personne me direz-vous?

Comment vous dire? Une belle femme, plutôt jeune, bien habillée, mais durant toute la conférence, je l’observais qui se trémoussait sur sa chaise, faisant une grimace dés qu’une personne intervenait, en particulier, la première dont j’ai parlé;

Le pompon a été à la fin de la conférence, lorsque j’ai proposé de faire un exercice de relaxation, très simple et facile à reproduire chez soi. Tout le monde se prêtait au jeu, sauf elle. Elle soupirait, recommençait et me regardait d’un air de dire : «  ha non, ça c’est pas pour moi!»

A la fin de la conférence, il reste toujours un petit groupe de personnes avec qui on continue de papoter. Elle en fait partie, et elle m’a confirmé, qu’elle ne supportait pas de faire les exercices de relaxation, qu’elle se connaissait parfaitement et qu’elle n’avait pas besoin d’aller voir un psy:

« A quoi bon, j’vois pas ce qu’il va m’apprendre, moi je me connais très bien! »

Les autres participants étaient un peu choqués par son attitude, et les jugements sont allés bon train, dès qu’elle est partie.

«  Et elle se prend pour qui, elle a plein de blocages, etc… »

C’est sûr, comme je lui avait dit avec humour, avant qu’elle ne parte, entre connaître toute la théorie sur la conduite d’un véhicule et conduire vraiment….IL y a un sacré écart.

 

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Nous en avons encore parlé avec Patricia et Évelyne, deux stagiaires (super sympa!) une fois attablées au restaurant.

La aussi, mes deux voisines me reparlèrent de cette femme, avec un jugement assez tranché sur son comportement.

 

J’ai écouté un moment ce qu’elles disaient et en moi des souvenirs sont revenus. Je suis remontée dans le temps à l’époque de ma séparation avec le père de mes enfants, période de ma vie où je me posais tant  de questions, et où j’avais tant de peurs. Moi aussi je refusais de voir un thérapeute, et lorsque j’ai commencé mes études de psychothérapeute, je voulais encore tout contrôler. Plus tard, lorsque j’ai entrepris une thérapie, mon psychothérapeute ne cessait de me demander de laisser parler mon cœur et mes émotions, plutôt que tout vouloir contrôler avec le mental.

Il m’a fallu du temps, de la persévérance, du soutien, et même aujourd’hui, tout n’est pas gagné……

J’en ai parlé à Patricia et Évelyne. Je leur ai fait comprendre que l’attitude de cette femme était dominée par la peur, par son désir de contrôle et qu’elle avait besoin d’être soutenue, encouragée pour persévérer sur le chemin de la rencontre avec elle même.

 

Souvent, les gens autour de nous, ont des comportements, des attitudes qui ne nous plaisent pas et vite, nous les jugeons, sans essayer, au moins, de les comprendre. C’est ainsi et c’est plus facile. Pourtant, à chaque fois que j’ai fait cet effort d’accueillir l’autre dans ce qu’il est, même si ce ne sont pas mes modes de fonctionnement, il en est ressorti plus de compassion, de tolérance pour cette personne.

 

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Cette façon d’agir, est surtout très utile avec les personnes qui nous ont offensés, fait du mal, ou avec qui nous sommes en colère.

Je vous assure que ça calme, ça adoucit à l’intérieur de soi et ça aide au pardon. En plus on se sent plus léger pour continuer sur son chemin……

Alors comme disent les artistes:

« All you need is love…..Pa balabala…..

 

Denise Allal Aucourt

 

 

 

Une belle photo!!

 

 

 

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